La Tunisie surpasse l'Espagne dans une oliveraie écologique avec un œil sur les États-Unis et Europe centrale

L'ancien PDG de Deoleo, l'italien Pierluigi Tosato , a commenté en mettant l'accent sur l'une de ses dernières rencontres avec la presse. "Attention à l'oliveraie de Tunisie qui se porte très bien, et surtout, parier sur l'agriculture biologique, qui sera la clé à l'avenir." Sans être une prémonition, les dernières en date récemment présentées dans le monde par le Organic Agriculture Research Institute (FiBL) semblent donner raison à Tosato.

La Tunisie concentre actuellement 29,1% de l'oliveraie biologique totale dans le monde , avec un total de 254 411 hectares sur un total de 872 237 hectares dans le monde. Pendant ce temps, l'Italie se retrouve avec environ 239 096 hectares (27,4% du total mondial) et l'Espagne avec environ 200 129 hectares, 22,9% de l'oliveraie biologique mondiale. Gardez à l'esprit que l'extension de l'oliveraie en Tunisie est d'environ 750 000 hectares de moins qu'en Espagne.

La Tunisie est le deuxième pays avec plus d'oliviers après l'Espagne . Au cours des dernières décennies, le gouvernement tunisien a encouragé un ambitieux plan d'expansion des cultures, passant de 800 000 hectares dans les années 60 du siècle dernier à 1,82 million d'hectares d'oliviers actuels, avec plus de 82 millions d'oliviers Environ un tiers des terres agricoles cultivées en Tunisie est utilisé pour les oliveraies. Là où les nouvelles plantations se démarquent, puisque près d'un tiers du total des oliviers ont moins de 10 ans, et 54% entre 20 et 70 ans, ce qui donne une idée de leur potentiel.

L'un de ses plus grands handicaps est la faible utilisation de l'irrigation dans ses oliveraies, en raison des difficultés de ressources en eau du pays, ce qui permet un rendement élevé dans ses productions.

Les cadres de plantation les plus courants dans le pays varient entre 50 et 100 pieds par hectare au milieu et au nord du pays, où les variétés Chetoui, Sayali, Jarbouim Chemlali et Ouslati abondent, tandis que dans le sud du pays, elles tombent moins de 20 pieds par hectare, avec des variétés telles que Zalmati ou Chemlali en particulier.

Les huileries tunisiennes, dans lesquelles les industriels italiens continuent d'avoir beaucoup de puissance du fait de leur proximité logistique, ont vu dans la production biologique un moyen de revaloriser leur production d'huiles d'olive extra vierge en vrac. Et surtout avec un œil sur les États-Unis , un marché de consommation où les ventes d'EVOO bio dépassent le niveau conventionnel, et sur les marchés d'Europe centrale.

L'excellente campagne actuelle du pays ainsi que la situation particulière provoquée par les tarifs sur l'huile d'olive espagnole conditionnée aux États-Unis ont fait des huiles tunisiennes l'objet de convoitises des grands groupes d'emballage espagnols et italiens. Les chiffres des importations du marché tunisien jusqu'en janvier le confirment. Et si les tarifs persistent aux États-Unis, ils peuvent être prolongés dans le temps.

Source: https://revistaalmaceite.com