Office National de l'Huile
Bulletin de veille et d'information de l'Office National de l'Huile

19août 2022

Olivier : Coup de projecteur sur les variétés cultivées et autochtones du Maroc

Olivier : Coup de projecteur sur les variétés cultivées et autochtones du Maroc

Un document inédit de l’INRA en dévoile les caractéristiques…

Le Maroc a un patrimoine oléicole riche. Pour mieux le valoriser et renforcer la biodiversité oléicole nationale, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé la première édition du «catalogue des variétés d’olivier cultivées et autochtones du Maroc». «Le Maroc est l’un des rares pays du bassin méditerranéen disposant encore de possibilité d’extension des superficies oléicoles. Le choix variétal des plantations actuelles et futures déterminera la position future de notre production oléicole sur les marchés nationaux et internationaux et de la compétitivité. Ce catalogue essaie de mettre en valeur le potentiel des principales variétés d’olivier en culture ou en sélection dans notre pays. Il regroupe quatre types de variétés, notamment celles reconnues dans le Catalogue mondial de l’olivier, introduites, autochtones ou sélectionnées par notre institution», explique Faouzi Bekkaoui, directeur de l’INRA, en préface de ce catalogue. Et de préciser : «De par sa nature, ce catalogue constituera un outil de référence pour les décideurs et les investisseurs dans le domaine oléicole pour un bon choix basé sur le potentiel de chaque variété et une bonne programmation des futures plantations selon les orientations ciblées en monovariétal ou en coupage variétal». Il s’agit, selon les auteurs de ce document, de mettre en évidence les vraies performances des principales variétés cultivées au Maroc, braquer les projecteurs sur certaines variétés méconnues, à fort potentiel et capables d’enrichir le profil variétal issu de la biodiversité oléicole nationale et offrir aux investisseurs dans le domaine de la filière oléicole une palette de choix et une multitude d’alternatives pour mieux accompagner la dynamique des nouvelles plantations oléicoles.

«Ménara», «Haouzia», «Tassaout»…

Ledit document présente les variétés nationales en énumérant celles reconnues comme variétés marocaines et qui dominent le paysage oléicole national (90%). «Allant de la «picholine marocaine» majoritaire, qui est considérée comme une variété polyclonale, suivie des variétés «Ménara» et «Haouzia», deux variétés issues de la sélection clonale au sein des populations de la «picholine marocaine». Ces dernières constituent la majorité des plantations nouvellement installées dans le cadre des différents programmes oléicoles nationaux», peut-on lire dans ce document. Ledit catalogue liste également les variétés autochtones, à savoir les variétés dont le nombre est très limité localisées dans les berceaux de l’olivier au Maroc. Comme l’expliquent les auteurs de ce livre, ces variétés portent des noms spécifiques donnés dans leur majorité par les populations locales qui ont assuré leur conservation à nos jours. On citera «Bakhboukh Beldi», «Beri Meslal», «Bouchouika», «Bouchouk Laghlid», «Bouchouk Rkike», «Zitoune Kellal». On retrouve dans ledit catalogue les nouvelles variétés obtenues par l’INRA, à savoir «Dalia», «Agdal», «Tassaout», «Baraka», «Mechkate», «M26» et «M16». Les spécificités des principales variétés introduites en culture telles que «Picholine Languedoc», «Arbequine» et «Koroneiki» sont également présentées dans cet ouvrage.

Les variétés marocaines : Une mine à exploiter davantage

Les variétés nationales présentent des indices de qualité très intéressants. Selon les auteurs de ce livre, la variété «picholine marocaine» reste une mine à exploiter davantage. De même, l’exemple du clone «M26», issu de la sélection massale, «présente une qualité et une composition acidique très prometteuses, avec un profil sensoriel très stable et agréable dont résultent une harmonie et une complexité exemplaires. Cette performance mérite de sortir de l’ombre», tient à préciser la même source. Concernant les variétés autochtones, certaines disposent d’un potentiel de qualité «très intéressant». Selon l’INRA, elles méritent également une extension raisonnée dans leur terroir d’origine. «C’est le cas du Bakhbouk Beldi et Berri-Meslal. Cette dernière variété enregistre à son meilleur potentiel un rapport global de qualité de plus de 7 et une très faible susceptibilité à l’oxydation. Parmi les nouvelles sélections de l’INRA, se distingue la variété Mechkate sur le plan composition en acides gras avec un rapport oléique/linoléique qui dépasse 17, suite à la dominance de l’acide gras oléique qui peut atteindre les 80% et présente un profil sensoriel très intéressant avec des arômes spécifiques en parfaites harmonie et complexité. Suite à ces performances, cette variété est proposée pour diffusion», soulignent les chercheurs de l’INRA.

Le potentiel aromatique des huiles d’olives marocaines

La biodiversité oléicole marocaine présente une gamme d’huiles d’olives très agréable sur le plan sensoriel, avec des arômes spécifiques très variés et diversifiés. C’est en tout cas ce que dévoilent les chercheurs de l’INRA qui expliquent : «Nous avons noté que nous ne sommes plus dans le classique aromatique, artichaut et tomate, mais le vrai potentiel de notre patrimoine variétal nous permet d’apprécier également d’autres arômes : figue, amande verte, gazon, amande douce, fruits secs, fruits rouges, banane, pomme, poivre, anis, noix, orange…».

 

Source: https://aujourdhui.ma

Un document inédit de l’INRA en dévoile les caractéristiques…

Le Maroc a un patrimoine oléicole riche. Pour mieux le valoriser et renforcer la biodiversité oléicole nationale, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé la première édition du «catalogue des variétés d’olivier cultivées et autochtones du Maroc». «Le Maroc est l’un des rares pays du bassin méditerranéen disposant encore de possibilité d’extension des superficies oléicoles. Le choix variétal des plantations actuelles et futures déterminera la position future de notre production oléicole sur les marchés nationaux et internationaux et de la compétitivité. Ce catalogue essaie de mettre en valeur le potentiel des principales variétés d’olivier en culture ou en sélection dans notre pays. Il regroupe quatre types de variétés, notamment celles reconnues dans le Catalogue mondial de l’olivier, introduites, autochtones ou sélectionnées par notre institution», explique Faouzi Bekkaoui, directeur de l’INRA, en préface de ce catalogue. Et de préciser : «De par sa nature, ce catalogue constituera un outil de référence pour les décideurs et les investisseurs dans le domaine oléicole pour un bon choix basé sur le potentiel de chaque variété et une bonne programmation des futures plantations selon les orientations ciblées en monovariétal ou en coupage variétal». Il s’agit, selon les auteurs de ce document, de mettre en évidence les vraies performances des principales variétés cultivées au Maroc, braquer les projecteurs sur certaines variétés méconnues, à fort potentiel et capables d’enrichir le profil variétal issu de la biodiversité oléicole nationale et offrir aux investisseurs dans le domaine de la filière oléicole une palette de choix et une multitude d’alternatives pour mieux accompagner la dynamique des nouvelles plantations oléicoles.

«Ménara», «Haouzia», «Tassaout»…

Ledit document présente les variétés nationales en énumérant celles reconnues comme variétés marocaines et qui dominent le paysage oléicole national (90%). «Allant de la «picholine marocaine» majoritaire, qui est considérée comme une variété polyclonale, suivie des variétés «Ménara» et «Haouzia», deux variétés issues de la sélection clonale au sein des populations de la «picholine marocaine». Ces dernières constituent la majorité des plantations nouvellement installées dans le cadre des différents programmes oléicoles nationaux», peut-on lire dans ce document. Ledit catalogue liste également les variétés autochtones, à savoir les variétés dont le nombre est très limité localisées dans les berceaux de l’olivier au Maroc. Comme l’expliquent les auteurs de ce livre, ces variétés portent des noms spécifiques donnés dans leur majorité par les populations locales qui ont assuré leur conservation à nos jours. On citera «Bakhboukh Beldi», «Beri Meslal», «Bouchouika», «Bouchouk Laghlid», «Bouchouk Rkike», «Zitoune Kellal». On retrouve dans ledit catalogue les nouvelles variétés obtenues par l’INRA, à savoir «Dalia», «Agdal», «Tassaout», «Baraka», «Mechkate», «M26» et «M16». Les spécificités des principales variétés introduites en culture telles que «Picholine Languedoc», «Arbequine» et «Koroneiki» sont également présentées dans cet ouvrage.

Les variétés marocaines : Une mine à exploiter davantage

Les variétés nationales présentent des indices de qualité très intéressants. Selon les auteurs de ce livre, la variété «picholine marocaine» reste une mine à exploiter davantage. De même, l’exemple du clone «M26», issu de la sélection massale, «présente une qualité et une composition acidique très prometteuses, avec un profil sensoriel très stable et agréable dont résultent une harmonie et une complexité exemplaires. Cette performance mérite de sortir de l’ombre», tient à préciser la même source. Concernant les variétés autochtones, certaines disposent d’un potentiel de qualité «très intéressant». Selon l’INRA, elles méritent également une extension raisonnée dans leur terroir d’origine. «C’est le cas du Bakhbouk Beldi et Berri-Meslal. Cette dernière variété enregistre à son meilleur potentiel un rapport global de qualité de plus de 7 et une très faible susceptibilité à l’oxydation. Parmi les nouvelles sélections de l’INRA, se distingue la variété Mechkate sur le plan composition en acides gras avec un rapport oléique/linoléique qui dépasse 17, suite à la dominance de l’acide gras oléique qui peut atteindre les 80% et présente un profil sensoriel très intéressant avec des arômes spécifiques en parfaites harmonie et complexité. Suite à ces performances, cette variété est proposée pour diffusion», soulignent les chercheurs de l’INRA.

Le potentiel aromatique des huiles d’olives marocaines

La biodiversité oléicole marocaine présente une gamme d’huiles d’olives très agréable sur le plan sensoriel, avec des arômes spécifiques très variés et diversifiés. C’est en tout cas ce que dévoilent les chercheurs de l’INRA qui expliquent : «Nous avons noté que nous ne sommes plus dans le classique aromatique, artichaut et tomate, mais le vrai potentiel de notre patrimoine variétal nous permet d’apprécier également d’autres arômes : figue, amande verte, gazon, amande douce, fruits secs, fruits rouges, banane, pomme, poivre, anis, noix, orange…».

Un document inédit de l’INRA en dévoile les caractéristiques…

Le Maroc a un patrimoine oléicole riche. Pour mieux le valoriser et renforcer la biodiversité oléicole nationale, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé la première édition du «catalogue des variétés d’olivier cultivées et autochtones du Maroc». «Le Maroc est l’un des rares pays du bassin méditerranéen disposant encore de possibilité d’extension des superficies oléicoles. Le choix variétal des plantations actuelles et futures déterminera la position future de notre production oléicole sur les marchés nationaux et internationaux et de la compétitivité. Ce catalogue essaie de mettre en valeur le potentiel des principales variétés d’olivier en culture ou en sélection dans notre pays. Il regroupe quatre types de variétés, notamment celles reconnues dans le Catalogue mondial de l’olivier, introduites, autochtones ou sélectionnées par notre institution», explique Faouzi Bekkaoui, directeur de l’INRA, en préface de ce catalogue. Et de préciser : «De par sa nature, ce catalogue constituera un outil de référence pour les décideurs et les investisseurs dans le domaine oléicole pour un bon choix basé sur le potentiel de chaque variété et une bonne programmation des futures plantations selon les orientations ciblées en monovariétal ou en coupage variétal». Il s’agit, selon les auteurs de ce document, de mettre en évidence les vraies performances des principales variétés cultivées au Maroc, braquer les projecteurs sur certaines variétés méconnues, à fort potentiel et capables d’enrichir le profil variétal issu de la biodiversité oléicole nationale et offrir aux investisseurs dans le domaine de la filière oléicole une palette de choix et une multitude d’alternatives pour mieux accompagner la dynamique des nouvelles plantations oléicoles.

«Ménara», «Haouzia», «Tassaout»…

Ledit document présente les variétés nationales en énumérant celles reconnues comme variétés marocaines et qui dominent le paysage oléicole national (90%). «Allant de la «picholine marocaine» majoritaire, qui est considérée comme une variété polyclonale, suivie des variétés «Ménara» et «Haouzia», deux variétés issues de la sélection clonale au sein des populations de la «picholine marocaine». Ces dernières constituent la majorité des plantations nouvellement installées dans le cadre des différents programmes oléicoles nationaux», peut-on lire dans ce document. Ledit catalogue liste également les variétés autochtones, à savoir les variétés dont le nombre est très limité localisées dans les berceaux de l’olivier au Maroc. Comme l’expliquent les auteurs de ce livre, ces variétés portent des noms spécifiques donnés dans leur majorité par les populations locales qui ont assuré leur conservation à nos jours. On citera «Bakhboukh Beldi», «Beri Meslal», «Bouchouika», «Bouchouk Laghlid», «Bouchouk Rkike», «Zitoune Kellal». On retrouve dans ledit catalogue les nouvelles variétés obtenues par l’INRA, à savoir «Dalia», «Agdal», «Tassaout», «Baraka», «Mechkate», «M26» et «M16». Les spécificités des principales variétés introduites en culture telles que «Picholine Languedoc», «Arbequine» et «Koroneiki» sont également présentées dans cet ouvrage.

Les variétés marocaines : Une mine à exploiter davantage

Les variétés nationales présentent des indices de qualité très intéressants. Selon les auteurs de ce livre, la variété «picholine marocaine» reste une mine à exploiter davantage. De même, l’exemple du clone «M26», issu de la sélection massale, «présente une qualité et une composition acidique très prometteuses, avec un profil sensoriel très stable et agréable dont résultent une harmonie et une complexité exemplaires. Cette performance mérite de sortir de l’ombre», tient à préciser la même source. Concernant les variétés autochtones, certaines disposent d’un potentiel de qualité «très intéressant». Selon l’INRA, elles méritent également une extension raisonnée dans leur terroir d’origine. «C’est le cas du Bakhbouk Beldi et Berri-Meslal. Cette dernière variété enregistre à son meilleur potentiel un rapport global de qualité de plus de 7 et une très faible susceptibilité à l’oxydation. Parmi les nouvelles sélections de l’INRA, se distingue la variété Mechkate sur le plan composition en acides gras avec un rapport oléique/linoléique qui dépasse 17, suite à la dominance de l’acide gras oléique qui peut atteindre les 80% et présente un profil sensoriel très intéressant avec des arômes spécifiques en parfaites harmonie et complexité. Suite à ces performances, cette variété est proposée pour diffusion», soulignent les chercheurs de l’INRA.

Le potentiel aromatique des huiles d’olives marocaines

La biodiversité oléicole marocaine présente une gamme d’huiles d’olives très agréable sur le plan sensoriel, avec des arômes spécifiques très variés et diversifiés. C’est en tout cas ce que dévoilent les chercheurs de l’INRA qui expliquent : «Nous avons noté que nous ne sommes plus dans le classique aromatique, artichaut et tomate, mais le vrai potentiel de notre patrimoine variétal nous permet d’apprécier également d’autres arômes : figue, amande verte, gazon, amande douce, fruits secs, fruits rouges, banane, pomme, poivre, anis, noix, orange…».

Un document inédit de l’INRA en dévoile les caractéristiques…

Le Maroc a un patrimoine oléicole riche. Pour mieux le valoriser et renforcer la biodiversité oléicole nationale, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé la première édition du «catalogue des variétés d’olivier cultivées et autochtones du Maroc». «Le Maroc est l’un des rares pays du bassin méditerranéen disposant encore de possibilité d’extension des superficies oléicoles. Le choix variétal des plantations actuelles et futures déterminera la position future de notre production oléicole sur les marchés nationaux et internationaux et de la compétitivité. Ce catalogue essaie de mettre en valeur le potentiel des principales variétés d’olivier en culture ou en sélection dans notre pays. Il regroupe quatre types de variétés, notamment celles reconnues dans le Catalogue mondial de l’olivier, introduites, autochtones ou sélectionnées par notre institution», explique Faouzi Bekkaoui, directeur de l’INRA, en préface de ce catalogue. Et de préciser : «De par sa nature, ce catalogue constituera un outil de référence pour les décideurs et les investisseurs dans le domaine oléicole pour un bon choix basé sur le potentiel de chaque variété et une bonne programmation des futures plantations selon les orientations ciblées en monovariétal ou en coupage variétal». Il s’agit, selon les auteurs de ce document, de mettre en évidence les vraies performances des principales variétés cultivées au Maroc, braquer les projecteurs sur certaines variétés méconnues, à fort potentiel et capables d’enrichir le profil variétal issu de la biodiversité oléicole nationale et offrir aux investisseurs dans le domaine de la filière oléicole une palette de choix et une multitude d’alternatives pour mieux accompagner la dynamique des nouvelles plantations oléicoles.

«Ménara», «Haouzia», «Tassaout»…

Ledit document présente les variétés nationales en énumérant celles reconnues comme variétés marocaines et qui dominent le paysage oléicole national (90%). «Allant de la «picholine marocaine» majoritaire, qui est considérée comme une variété polyclonale, suivie des variétés «Ménara» et «Haouzia», deux variétés issues de la sélection clonale au sein des populations de la «picholine marocaine». Ces dernières constituent la majorité des plantations nouvellement installées dans le cadre des différents programmes oléicoles nationaux», peut-on lire dans ce document. Ledit catalogue liste également les variétés autochtones, à savoir les variétés dont le nombre est très limité localisées dans les berceaux de l’olivier au Maroc. Comme l’expliquent les auteurs de ce livre, ces variétés portent des noms spécifiques donnés dans leur majorité par les populations locales qui ont assuré leur conservation à nos jours. On citera «Bakhboukh Beldi», «Beri Meslal», «Bouchouika», «Bouchouk Laghlid», «Bouchouk Rkike», «Zitoune Kellal». On retrouve dans ledit catalogue les nouvelles variétés obtenues par l’INRA, à savoir «Dalia», «Agdal», «Tassaout», «Baraka», «Mechkate», «M26» et «M16». Les spécificités des principales variétés introduites en culture telles que «Picholine Languedoc», «Arbequine» et «Koroneiki» sont également présentées dans cet ouvrage.

Les variétés marocaines : Une mine à exploiter davantage

Les variétés nationales présentent des indices de qualité très intéressants. Selon les auteurs de ce livre, la variété «picholine marocaine» reste une mine à exploiter davantage. De même, l’exemple du clone «M26», issu de la sélection massale, «présente une qualité et une composition acidique très prometteuses, avec un profil sensoriel très stable et agréable dont résultent une harmonie et une complexité exemplaires. Cette performance mérite de sortir de l’ombre», tient à préciser la même source. Concernant les variétés autochtones, certaines disposent d’un potentiel de qualité «très intéressant». Selon l’INRA, elles méritent également une extension raisonnée dans leur terroir d’origine. «C’est le cas du Bakhbouk Beldi et Berri-Meslal. Cette dernière variété enregistre à son meilleur potentiel un rapport global de qualité de plus de 7 et une très faible susceptibilité à l’oxydation. Parmi les nouvelles sélections de l’INRA, se distingue la variété Mechkate sur le plan composition en acides gras avec un rapport oléique/linoléique qui dépasse 17, suite à la dominance de l’acide gras oléique qui peut atteindre les 80% et présente un profil sensoriel très intéressant avec des arômes spécifiques en parfaites harmonie et complexité. Suite à ces performances, cette variété est proposée pour diffusion», soulignent les chercheurs de l’INRA.

Le potentiel aromatique des huiles d’olives marocaines

La biodiversité oléicole marocaine présente une gamme d’huiles d’olives très agréable sur le plan sensoriel, avec des arômes spécifiques très variés et diversifiés. C’est en tout cas ce que dévoilent les chercheurs de l’INRA qui expliquent : «Nous avons noté que nous ne sommes plus dans le classique aromatique, artichaut et tomate, mais le vrai potentiel de notre patrimoine variétal nous permet d’apprécier également d’autres arômes : figue, amande verte, gazon, amande douce, fruits secs, fruits rouges, banane, pomme, poivre, anis, noix, orange…».


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